Nous nous intéressons ici à la grande majorité des séniors qui sont retraités. Ils constituent un formidable réservoir de compétence et d’expérience qui est largement sous-utilisé. Nous nous proposons de promouvoir des actions qui permettent à la collectivité nationale d’en tirer le meilleur parti.
Mais il existe des conditions, voire des freins, à l’activité des séniors.
Tout d’abord s’ils souhaitent se rendre utiles, afin de conserver un lien social, ils ont des aspirations bien spécifiques. Notamment, ils veulent échapper aux principales contraintes du monde du travail que sont les horaires imposés et le stress.
Ensuite, dans un univers où le chômage est à un niveau élevé, il y a la crainte que les seniors ne prennent la pace des actifs plus jeunes. Cette crainte est renforcée pour les activités bénévoles qui sont suspectées de faire une concurrence déloyale au secteur marchand.
Cela dit, le bénévolat des séniors est assez répandu puisque plus de 30% adhèrent à une association et 50% des dirigeants d’associations sont des bénévoles. Par ailleurs, les nouvelles dispositions législatives concernant le cumul emploi-retraite et le statut d’auto entrepreneur ont permis à près de 10 % des retraités de percevoir une rémunération complémentaire et ce nombre est en augmentation.
Dans ce contexte, le groupe de travail se propose :
de faire un état des lieux de l’activité des séniors retraités et des législations en vigueur en France et dans le monde occidental ;
de proposer des pistes d‘actions pour favoriser l’activité des séniors retraités pays au service du développement économique et social.